Event Details
Stage 3 jours au domaine des sens 27-28-29 Mai
POURQUOI VENIR ?
Beaucoup viennent pour se sentir mieux, moins de stress, plus de calme. Ils ressentent le besoin de faire une pause, de reprendre leur souffle et de bouger avec douceur. Pour quelques-uns, c’est leur santé qui les amène. Pour d’autres, il s’agit de la curiosité : on entend tant de choses concernant l’énergie vitale. Et, certains me suivent depuis 25 années.
Les techniques sont des outils, ce que l’individu en fait est de sa responsabilité.
Le stage s’articule sur plusieurs axes : la détente, la respiration, la relaxation, le tantien, la perception du Chi, le QI GONG « Les onze exercices chinois de santé et les huit brocarts », le TAI JI QUAN DE LA VOIE INTERIEURE, et, le travail du corps avec la prise de conscience des mouvements articulaires et de leurs tensions, corrections individualisées.
LA DETENTE
C’est par là que nous commençons. Pour que nos muscles puissent travailler, c’est-à-dire se décontracter, il faut qu’ils se soient au préalable détendus. Lorsque, sous l’effet du stress, le relâchement musculaire se fait moins bien ou ne se fait plus, nous faisons alors appel au travail d’autres muscles qui, eux, doivent faire un effort beaucoup plus important car il se fait contre une résistance… la nôtre ! Nos mouvements deviennent pénibles, le corps se fige, se déforme même, c’est l’inconfort, la fatigue pour un rien, le moral décline…
Pour retrouver la détente musculaire, nous allons nous aider, au début, du mouvement, de la perception de la pesanteur, de techniques éprouvées de relaxation ; par la suite nous utiliserons le Chi. C’est un travail global, il concerne tout le corps. Cependant, nous nous attarderons plus spécialement à certaines zones : les mains (au début, c’est grâce à elles que nous percevons le Chi), les épaules (leur détente favorise la sensibilité des mains), et le bassin (l’usage des muscles de la ceinture sera déterminant pour sentir et agir sur le tantien).
LA RESPIRATION
S’il y a mille et une façons de respirer, et mille et une techniques respiratoires, il n’y a qu’une façon de ventiler ses poumons !
Puisque nous passons notre vie à respirer, la plupart du temps sans y penser, cela devrait être la chose la plus simple, la plus facile au monde. Hélas ! Le stress s’en mêle. Les muscles respiratoires se détendent de moins en moins bien, la respiration devient pénible et difficile. La ventilation des poumons est réduite, l’oxygénation du sang est moins bonne… fatigue, dépression, maladies.
Il s’agit, ici aussi, de retrouver la capacité naturelle des muscles de se détendre, condition indispensable pour qu’ils puissent travailler simplement et librement. Nous travaillons la respiration complète et retrouvons progressivement le bon usage de tous les muscles qui interviennent dans la ventilation des poumons.
LA RELAXATION
En Occident, c’est au XXe siècle, avec le médecin allemand Schultz, qu’on découvre ce qui en Inde et en Chine faisait partie d’un trésor de connaissances qui se transmettaient de Maître à disciple depuis des millénaires.
La relaxation est non seulement un moyen efficace pour nous aider à retrouver un peu de la paix et du repos qui nous manquent tant, mais c’est aussi une façon simple de se mettre en condition pour sentir l’énergie et faire en sorte qu’elle circule mieux dans notre corps.
LE TANTIEN
Apparemment, tout dans l’univers subit la loi de la pesanteur et chaque objet a un centre de gravité. Mais, tout ce qui vit s’oppose à cette gravité : le moindre brin d’herbe et l’arbre qui s’élancent vers le ciel ; l’animal et l’homme qui, eux aussi, se redressent et bougent… Or, notre Tantien se trouve au même endroit que notre centre de gravité ! Aussi, travailler le Tantien nous fait découvrir une autre relation, d’abord avec l’effort musculaire – on peut réaliser des choses surprenantes -, ensuite, avec l’effort et la pesanteur, il s’agit de s’amuser avec elle, se jouer d’elle parfois, c’est un équilibre heureux qui transforme notre relation avec notre environnement.
Le Tantien est une zone du corps, située dans le ventre, où se concentre naturellement notre énergie. Pour les rares écoles qui en parlent (dans des disciplines telles que le yoga, la méditation, le Zen, le Gong Fu, la médecine chinoise et l’acupuncture, notamment), il s’agit d’un concept, d’une théorie ou d’une tradition.
Par le biais d’un travail musculaire précis, vous apprendrez à ressentir physiquement le tantien, et, à l’utiliser concrètement.
LA PERCEPTION DU CHI
La Méthode Stévanovitch est basée sur la découverte par l’élève de la réalité du Chi dans son propre corps. Comme pour le Tantien, il ne s’agit ni de théories, ni de croyances ésotériques. Il s’agit de perceptions bien concrètes qui nous permettent de pénétrer dans le domaine complexe de la volonté, de la concentration et de notre système de cognition et de perception.
Nous commençons par le travail énergétique des mains. Progressivement, la perception du Chi se fera avec tout le corps. Le Chi sera un fait d’expérience. À partir de là, il pourra devenir action volontaire.
Le corps détendu perçoit plus facilement le Chi.
LE QI GONG : les onze exercices chinois de santé et les huit brocarts
Le travail du Chi en position debout et en mouvement débute par du Qi Gong. Il s’agit principalement d’une série de onze exercices qui ont été choisis parmi des milliers d’autres dits « exercices chinois de santé ». Ils reprennent une sélection (à une exception près) faite par le médecin russe G.I. Krasnosselsky. Ils constituent un ensemble cohérent qui, pour les débutants, est d’un abord plus facile que les formes de Tai ji quan.
LE TAI JI QUAN DE LA VOIE INTERIEURE
La découverte du Chi et son « apprivoisement » se font par l’apprentissage de nombreuses techniques traditionnelles. Nous les pratiquons debout, assis et couchés. Le Tai ji quan de la Voie intérieure est l’une de ces techniques. Elle est incomparable pour approcher le Chi dans le mouvement. Vous commencerez l’apprentissage du Tai ji quan de la Voie intérieure par la forme des 24 postures (dite « forme courte » ou encore «forme de Pékin»). Le style provient de la famille Yang. Il s’agit d’un enchaînement de gestes de combat stylisés, exécutés avec une extrême lenteur. Grâce à elle, le Tai ji quan de la Voie intérieure réunit les avantages de l’immobilité (Yoga, Zen, …) et du mouvement (Gong Fu, arts martiaux, …). Le travail et la détente musculaires, la respiration, la perception du Chi, le tantien et de nombreuses techniques de manipulation du Chi peuvent ainsi être « confrontés » à la réalité du mouvement.
MON PARCOURS SUCCINCTEMENT
Après des études de maths et compétences sportives (moniteur de ski, maitre-nageur), j’ai fait des études de masseur kinésithérapeute en sachant dès le début que je m’orienterai vers l’ostéopathie (un coup de foudre à 21 ans lors de ma première consultation). J’ai donc fait plusieurs formations et commencé à pratiquer en 1983.
L’énergie dans mes mains a poussé ma curiosité, tout d’abord dans les textes sacrés, je dois l’avouer; puis l’acupuncture, la kinésiologie, l’homéopathie. Je n’arrêterais pas de voir des confrères anciens pratiquer, une seule demi-journée me suffisait pour comprendre le fond de leurs pratiques respectives.
J’ai poursuivi avec les américains dans les années 1990. En 1992 je me suis retrouvé en Afrique pour étudier les guérisseurs (indirectement grâce à Christiane Delga). J’ai poursuivi avec les chamans amérindiens. Le tai chi débuta par une rencontre avec Vlady. Auparavant j’en avais vu plusieurs (dont le célèbre Mantack Chia) mais aucuns ne m’avaient satisfait. J’ai commencé par aborder ce travail durant un mois plein à raison de 12 heures par jours de pratique. Il est évident que le baratin ne sert à rien. Il ne sert à rien d’imiter l’art, cela se transmet et cela transforme. Il est essentiel d’avoir un vrai enseignant. Il vous rendra libre, jamais dépendant mais toujours juste.
Philippe Lacombe